dimanche 31 août 2008

Bienvenue sur notre site

Eric BERRIH expert-comptable depuis 1995.
Inscrit à l’Ordre des experts-comptables à Tel Aviv et à Paris.
Cabinet implanté en Israël et en France.

Notre cabinet intervient en France et en Israël, en plein coeur de la vie économique de ces pays (Raanana et Paris).

Notre double compétence permet :
- d’intervenir dans les domaines classiques de l’expertise dans les deux pays : expertise comptable, social, juridique, fiscal,
- mais également de répondre aux questions des clients concernés par le droit des deux pays.

Nos clients sont des sociétés, des indépendants, des particuliers (salariés, retraités,...).

Nos principaux atouts sont :
-Une forte implication et présence au côté de nos clients
-Une double compétences, israélienne et française,
-La qualité des relations humaines

Merci de votre visite.

ERIC BERRIH

En France :
20 rue de la Michodière PARIS 75002 Tél : 01.70.36.74.40

En Israël :6 rehov Hanquin bureau 8 RAANANATél : 05.44.97.82.07

Contact : eberrih@hotmail.com

Comparatif Israël / France ( fiscalité et législation sociale )

Avertissement : Les informations qui suivent ont été rédigées par un expert-comptable mais ne sont données qu’à titre indicatif. Elles ne sauraient se substituer aux décisions et interprétations de l'administration fiscale et des tribunaux, et ne sauraient engager la responsabilité de l’auteur.

Quelques éléments de réflexion sur les principes à connaître en matière de fiscalité et de législation sociale, en Israël et en France.


Les charges sociales
Des charges sociales beaucoup moins élevées en Israël, avec en contrepartie des avantages sociaux inférieurs. Le faible coût social en Israël a incité de nombreuses entrepreneurs à s’y installer pour y développer notamment le système des call center (centres d’appels).Des contraintes sociales beaucoup moins fortes en Israël pour les employeurs (surtout la première année).


L'impôt sur les sociétés
Taux en Israël : 27% en 2008 et 26% en 2009
Taux en France : Le bénéfice imposable est en principe taxé au taux forfaitaire de 33,1/3%. Le bénéfice est taxé au taux de 15%, dans la limite de 38 120 euros
Selon la nouvelle réforme israélienne, une société sera considérée comme relevant de la fiscalité israélienne si – soit elle est immatriculée en Israël - soit ses organes de gestion et de décision sont situés en Israël.


L'impôt sur le revenu
Les taux d'imposition sont sensiblement plus élevés en Israël, surtout pour les hommes qui ne bénéficient pas des mêmes abattements fiscaux que les femmes.

Pour 2007 :

Taux en Israël : barème progressif qui commence à 10% (de 0 à 51.240 shéquels de revenus) jusqu’à 48% (au-delà de 423.241 shéquels) pour les revenus actifs (salaires, commerces,…).
Pour les revenus passifs (revenus fonciers), barème progressif qui commence à 30% (de 0 à 136.920 shéquels de revenus) jusqu’à 48% ( au-delà de 423.241 shéquels).
Des abattements sont prévus pour les nouveaux arrivants.

Taux en France : barème progressif qui commence à 5.5% (à partir de 5.688€ de revenus) jusqu’à 40% (au-delà de 67.546€).


Déclaration annuelle de revenus

En Israël : le système de l’impôt dû par les salariés est celui de la retenue à la source. L’employeur calcule l’IR dû par son salarié, le diminue du salaire, verse donc au salarié un montant net d’impôt, et reverse au centre des impôts le montant de l’IR. Dans ce système, le salarié n’a pas l’obligation à priori (sauf cas particuliers) de remplir une déclaration de revenus. Cependant, dans certains cas il y a intérêt. Par exemple, s’il a versé au cours de l’année des dons déductibles, il ne pourra les déduire qu’en faisant une déclaration annuelle, et pourra obtenir un remboursement d’IR.

En France : Tous les contribuables doivent remplir une déclaration de revenus ; l’impôt est ensuite établi par le centre des impôts et réclamé par voie de rôle. Son paiement consiste dans le versement obligatoire d'acomptes provisionnels et par un solde.


La Taxe sur la Valeur Ajoutée
Un taux de TVA moins élevé en Israël. (15,5% contre 19,60% en France).
En Israël, mêmes les professions médicales sont soumises et facturent la TVA.
En France, des taux particuliers sont prévus • 5,5 % : Alimentation, livres, transports publics, travaux immobiliers • 2,1 % : Presse, médicaments, produits sanguin.


Impôt sur la fortune (ISF)
Obligatoire en France lorsque le patrimoine dépasse un montant.
Absent en Israël


Déclaration du patrimoine

En Israël :Systématique en Israël pour tous ceux qui exercent une activité (autre que salarié) ou qui sont associés d’une SARL.
Le patrimoine à déclarer est celui situé en Israël ou à l’étranger.
Le suivi du patrimoine et son évolution entre deux périodes permettront à l’administration fiscale israélienne de faire apparaître d’éventuelles incohérences dans les déclarations de revenus annuelles du contribuable.
Cette déclaration est par conséquent très engageante et devra être remplie avec beaucoup de réflexion.

En France
Seuls les contribuables concernés par l’ISF (cf plus haut) devront remplir une telle déclaration.
Selon que le contribuable est domicilié en France ou à l’étranger, le patrimoine imposable est différent.
S’il est domicilié :
- en France, il comprend l’ensemble des biens, situés en France ou à l’étranger
- à l’étranger, seuls les biens situés en France, et sous réserve de l’application des conventions internationales, sont imposés à l’ISF.


Revenus fonciers
En France : barème progressif général de l’impôt sur le revenu. Option régime micro foncier, avec abattement.
En Israël :
3 options :
1- barème général de l’impôt sur le revenu démarrant à 30%, avec déduction des frais (amortissements, 80% des intérêts,…
2- taux forfaitaire de 10% pour les habitations, sans déduction des frais
3- abattement de 4.200 shéquels par mois pour les habitations, sans déduction des frais, et ensuite, taxation au barème général de l’impôt sur le revenu démarrant à 30%.


Comptabilité
En Israël : expert-comptable obligatoire pour la signature du bilan, pour les SARL.
Existence de comptables indépendant pour la tenue des comptes des SARL et pour les bilans des indépendants.
Les factures de vente ne peuvent être faites que par un logiciel agréé par l’administration fiscale (et non par word ou excel) ou en faisant un carnet pré-imprimé de factures.

En France : Interdiction d’exercer la profession de comptables indépendant sans le diplôme d’expert-comptable.

Les revenus français des résidents israéliens et vice versa

Avertissement : Les informations qui suivent ont été rédigées par un expert-comptable mais ne sont données qu’à titre indicatif. Elles ne sauraient se substituer aux décisions et interprétations de l'administration fiscale et des tribunaux, et ne sauraient engager la responsabilité de l’auteur.

Le lieu d’imposition est définie par la loi en vigueur en France, celle en vigueur en Israël et par la convention franco-israélienne.


I- LA LOI FRANCAISE

Pour apprécier si une personne relève de l'impôt sur le revenu en France, le critère retenu est celui du domicile fiscal

A- Domicile fiscal en France
Les personnes françaises ou étrangères qui ont en France leur domicile fiscal sont passibles de l'impôt sur le revenu à raison de l'ensemble de leurs revenus, quelle qu'en soit l'origine.
Sont considérées comme ayant leur domicile fiscal en France (sous réserve de l'application des conventions fiscales internationales) :
- les personnes qui ont en France leur foyer (famille) ou le lieu de leur séjour principal (plus de 183 jours au cours de l'année civile d'imposition) ;
ou- les personnes qui exercent en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins qu'elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre accessoire ;
ou- les personnes qui ont en France le centre de leurs intérêts économiques (principaux investissements, lieu d'administration des biens).

Cas Particuliers : Agents de l'Etat exerçant leurs fonctions dans un pays étranger - Salariés envoyés à l'étranger par un employeur français

B- Domicile fiscal hors de France
Les personnes domiciliées hors de France (critères a contrario) sont susceptibles d'être imposées en France si elles disposent de revenus de source française, sur la base des seuls revenus de source française; elles doivent déposer leur déclaration au Centre des impôts des non-résidents.


II- LA LOI ISRAELIENNE

Depuis le 1er janvier 2003, la réforme du régime fiscal israélien est entrée en vigueur.
Désormais, tout résident israélien devra être imposé sur l'ensemble de ses revenus, qu'ils soient perçus en Israël ou à l'étranger. Suite à cette réforme, viennent s'ajouter aux revenus imposables de source israélienne notamment les revenus locatifs, les intérêts, les salaires, les revenus commerciaux ou libéraux, les retraites perçues hors des frontières israéliennes.

Remarque : les nouveaux immigrants bénéficient toutefois de plusieurs exonérations d'impôts.

La réforme a également redéfini la notion de "domicile fiscal".

Les critères de détermination du domicile fiscal sont :

- les centres d'intérêts du contribuable, en prenant en compte : son lieu de résidence ainsi que celui de sa famille, son lieu de travail, le lieu de ses centres d’intérêts financiers, le lieu de ses autres activités.
Sera présumé résident israélien le contribuable ayant séjourné en Israël 183 jours ou plus pendant l’année d’imposition. Ces critères ne sont pas exhaustifs.

- La nationalité israélienne ou française n’est pas un élément déterminant le domicile fiscal : un contribuable de nationalité exclusivement française qui réside en Israël la majorité de l’année et qui a ses centres d’intérêt en Israël sera considéré en Israël comme résident fiscal israélien.
- Afin de déterminer la durée du séjour dans un des deux pays ou les centres d’intérêts du contribuable, de nombreux éléments pourront servir de preuve dans un sens comme dans l’autre : billets d’avion, scolarité des enfants, lieu du travail,...


III- LA CONVENTION FRANCO-ISRAELIENNE

Il est important de signaler qu'Israël est signataire de plusieurs conventions de non double imposition avec d'autres Etats, dont la France.
Ces conventions permettent au contribuable, dans certains cas, de déterminer l'Etat dans lequel il sera imposé ou de déduire de l'impôt dû en Israël, l'impôt payé à l'étranger.
La convention entre le gouvernement de la République française et Le gouvernement de l’Etat d’Israël a été signé le 31 juillet 1995, en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion et la fraude fiscales en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune.

Rôle d'une convention
L'objet des conventions fiscales est d'éviter la double imposition des revenus qui ont leur source dans un Etat et qui sont perçus par une personne fiscalement domiciliée dans un autre Etat (ou résidente de cet autre Etat).
Le domicile fiscal ou la résidence fiscale (les conventions utilisent l'une ou l'autre des deux expressions) est défini par la convention.
Celle-ci indique également, pour chaque catégorie de revenus, si le droit d'imposition est attribué:
1 - à l'Etat du domicile fiscal (ou de la résidence fiscale) du bénéficiaire;
2 - à l'Etat où les revenus ont leur source (si vous êtes résident en France et si vous avez des revenus de source étrangère dont une convention réserve l'imposition à l'Etat de la source, vous devez déclarer ces revenus en France, pour calculer selon la règle dite du taux effectif, l'impôt correspondant à vos autres revenus imposables en France) ;
3 - aux deux Etats concernés; dans ce cas, l'Etat où est situé le domicile fiscal du bénéficiaire des revenus élimine la double imposition en se conformant aux dispositions qui sont prévues par la convention (application d'un crédit d'impôt).


IV- LES PENSIONS

Les pensions sont des revenus imposables en Israël. Les personnes retraitées bénéficient toutefois d'un abattement. Après abattement, l'impôt est calculé conformément aux paliers du système général.
Les pensions bénéficient d’une période d’exonération durant les premières années de résidence en Israël. Après cette "période de grâce", les pensions seront soumises au régime fiscal énoncé ci-dessus, à ceci près que le montant de l'impôt ne pourra excéder celui qui aurait du être payé dans le pays d'origine. Dans certains cas, le montant de l'impôt dû en Israël peut être même inférieur à celui qui aurait du être payé dans le pays d'origine. Selon la convention de non double imposition entre la France et Israël, les personnes retraitées ayant émigré en Israël sont redevables de l'impôt israélien. Cette règle n'est pas applicable dans le cas des retraités de collectivités locales ou d'organismes publics, ceux-ci devront s'acquitter de leur impôt en France alors même qu'ils résident en Israël.

Les principales questions que vous vous posez

Je travaille 7 à 8 mois dans l'année en France, et je suis domicilié en Israël : comment dois je déclarer ses revenus et sur quelle taux sont-ils imposables? Puis-je déduire mes billets d’avion, existe-t-il des frais forfaitaires (logement, restauration) pour mon temps passé en France ? suis-je exonéré de la CSG ? quel est mon taux d’imposition en France ? Comment avertir les autorités concernées ?

J’habite en France et je dispose d’un appartement en Israël sur lequel je perçois des revenus fonciers : comment dois je déclarer ces revenus et sur quelle taux sont-ils imposables?J’habite en Israël et je dispose d’un appartement en France sur lequel je perçois des revenus fonciers : comment dois je déclarer ces revenus et sur quelle taux sont-ils imposables?

Nos missions

En France et en Israël:

Comptabilité
Organisation comptable et administrative
Saisie des opérations comptables
Etablissement de situations et comptes annuels
Révision des comptes

Social
Etablissement des bulletins de salaires
Déclarations sociales
Gestion des événements de l'embauche jusqu'au départ
Contrats de travail standards et personnalisés

Juridique
Constitution de sociétés
Approbation des comptes
Secrétariat juridiqueFiscal
Etablissement des déclarations fiscales (TVA, bilans,...)
Etablissement des déclarations de revenus (salariés, retraités,...)
Assistance contrôles fiscauxConsultations et études fiscales

Divers
Etudes prévisionnelles
Assistance à la recherche de financement et de subvention
Négociations bancaires
Mise en relation
Evaluation d'entreprise

Conseil
Réflexion sur l’opportunité de l’ouverture d’une société ou d’un bureau en Israël ou en France
Eléments de comparaison des charges fiscales et sociales entre les deux pays
Les actions à mener suite à la nouvelle loi en Israël en vigueur depuis le 1er janvier 2003 sur la double imposition

Les sites et adresses à connaître

En français :

Le centre des impôts des non-résidents en France : Tél 01.57.33.83.00
Le site de la Maison des Français à l’étranger : http://www.mfe.org/
Les français et l’Etranger : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/
L’ambassade de France en Israël : http://fr.ambafrance-il.org/
Le site des français du Monde : http://www.expatriation.com/
Les non résidents : http://www.minefi.gouv.fr/minefi/acces/nonresidents/
Déclarations et calcul en ligne : http://www.impots.gouv.fr/
La convention france-israël : http://www.cyber-contact.com/fiscalite.html
Chambre de commerce france-israël : http://www.ccfionline.com/

En hébreu :

La fiscalité israélienne : http://www.mof.gov.il/taxes/
La sécurité sociale israélienne : http://www.btl.gov.il/
Le site de la justice : http://www.justice.gov.il/mojHeb/